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Musique d'objets avec Mylène et Boubakar
Etape 2 du projet musique - arts plastiques avec Mylène et Aude. Les élèves découvrent de nouvelles démarches de travail. Nous travaillons à partir d'une histoire présentée par les enfants que nous sonorisons et mettons en images.
Si ce type de travail fonctionne relativement bien en arts plastiques (problème inattendu : ils ne savent pas découper), des difficultés apparaissent en musique : la communication en français est parfois difficile pour des enfants parlant diola, mandingue, wolof, sérré... à la maison.
Toutes les démarches artistiques sont fondées sur la reproduction malgré tout, ils font beaucoup d'efforts pour mener le projet à bien.
5 commentaires:
j'adore!
faut vraiment créer un fan-club!!!
au fait, le problème de la langue est abordé , connaissent-ils le français?
Est-ce un peu pratiqué ds les écoles sénégalaises?
Bonne continuation et beaucoup de lecteurs!!!
Bravo pour la prise en main de la classe. Je vois que l'anticipation des difficultés est compliquée !
Ces enfants sont superbes !
Petite explication sur la langue pour Noëlle (très fidèle supportrice!) et d'autres si ça les intéresse.
Quand les enfants de différentes ethnies commencent l'école, ils parlent leur dialecte (wolof, diola etc). A l'école, on introduit progressivement le français dans les cours (une pédagogie dite 'convergente') , on augmente petit à petit le pourcentage du français, et avant la fin du primaire les cours sont principalement en français. Le problème de la langue se pose donc surtout en début de scolarisation (cours d'initiation, CP et CE).
Voilà comment ça marche. Le français est la langue officielle, et toutes les instructions officielles du Ministère de l'Education sont en français.
Merci!!!!!!!
C'est ici que l'on voit les bienfaits de l'école maternelle. C'est normal que ces enfants ne sachent pas découper,ils se servent de ciseaux pour la première fois de leur vie.Si jamais à la maison ,la maman a des ciseaux, ce dont je doute, elle ne doit pas les laisser aux mains des enfants.
C'est dans de tels cas que l'on mesure notre chance et l'abime qui existe entre nos deux modes de vie.
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